Chien, cheval, tigre, éléphant... Peureux, joueur, impatient, agressif... Quel que soit l'animal et son comportement, le dresseur doit tout faire pour le comprendre. Mis en confiance, l'animal accepte mieux les ordres du dresseur, qui sont accompagnés de petites douceurs comme les caresses et les friandises.
Selon la demande, le dresseur apprend à un ours à jouer une scène ou à un chimpanzé à faire du vélo. Les résultats sont visibles après de longues semaines d'un travail acharné, voire quelques mois ou plusieurs années, en fonction de nombreux facteurs : espèce, âge, santé et caractère de l'animal, difficulté de l'exercice, patience et expérience du dresseur, etc.
Le dresseur doit aussi assurer la sécurité des personnes avec qui il travaille, qu'il s'agisse de ses assistants ou du public. Pour cela, il est capable d'analyser rapidement une situation anormale et, le cas échéant, maîtriser l'animal s'il devient dangereux. Les outils de travail du dresseur : lasso, fouet et même seringue pour endormir les bêtes.
Ce métier, rare, est exercé dans un zoo, un cirque ou dans le cadre d'une production audiovisuelle (cinéma, télévision, publicité). Salariés ou, le plus souvent, intermittents du spectacle, la plupart des professionnels sont spécialisés dans un nombre limité d'espèces. Comme pour certains métiers du spectacle, il y a plus d'offres que de demandes, et « se faire un nom » est une prouesse.
Du Smic à 1800 euros en fin de carrière, mais ce métier s'exerce souvent en complément d'une autre activité.